2 janvier
Tout s'agite autour de nous ! Et s'agiter est un faible mot pour décrire la fourmilière qui nous entoure ! Dans l'immense port, depuis ce matin, tout est en mouvement, sauf les bateaux.
Ceux-ci sont sagement arrêtés le long des quais pendant que des enfilades d'immenses grues s'activent sur eux, sortent à un rythme invraisemblable les containers de leurs entrailles pour les remplir à nouveau de containers qui semblent les mêmes ! Tout cela ne semble pas avoir de fin !
Tout s'agite autour de nous ! Et s'agiter est un faible mot pour décrire la fourmilière qui nous entoure ! Dans l'immense port, depuis ce matin, tout est en mouvement, sauf les bateaux.
Ceux-ci sont sagement arrêtés le long des quais pendant que des enfilades d'immenses grues s'activent sur eux, sortent à un rythme invraisemblable les containers de leurs entrailles pour les remplir à nouveau de containers qui semblent les mêmes ! Tout cela ne semble pas avoir de fin !
Au pied des grues, des armées de camions élévateurs, tournent sans cesse pour ranger les containers sur de gigantesques aires de stockage.
Nous sommes cantonnés dans le bateau, dans le château qui dispose de petites passerelles à l'air libre. Interdiction absolue de sortir de ce périmètre et a fortiori de descendre sur les quais. Partout c'est le règne des machines, des machines géantes, grues et élévateurs, qui sont livrées à elles mêmes. Aussi loin que porte le regard, en effet, on ne voit âme qui vive ! Tout est mouvement, mais l'homme est absent.
Avec d'excellentes jumelles toutefois, on finit par percer le mystère : à la tête des gigantesques machines sont aménagées de minuscules cabines abritant les pilotes.
Tous ces containers se déplaçant dans tous les sens, sans coordination apparente, mais avec un dessein certain même s'il nous échappe, font irrémédiablement penser à une fourmilière dont les habitantes ont en permanence un mouvement brownien dont la trompeuse incohérence est pourtant indispensable à la vie !
Et dans tout cela, si l'envie nous prend de descendre à terre voir la ville, comment fait-on ? Eh bien, on demande au marin de garde d'appeler les services du port pour nous envoyer un minibus qui nous emmène du pied de l'échelle de coupée à la porte du port. Ce petit voyage prend un temps incroyable du fait que le minibus doit faire à peu près quatre fois le trajet à vol d'oiseau, suivant méticuleusement les guides au sol évitant toutes les aires de manœuvre des machines.
Avec un peu de retard, bonne année!
RépondreSupprimerNous vous suivons depuis hier soir sur Marinetraffic. Alors, escale à Dunkerque ou non ?
Bonne année également ! Nous venons d'arriver à Dunkerque 6 janvier à 4h ! En principe départ demain pour Rotterdam !
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