7 janvier
A Dunkerque, le navire est amarré le nez vers le bout du bassin étroit en cul-de-sac. Pour les opérations de déchargement-chargement, pas de problème !
A Dunkerque, le navire est amarré le nez vers le bout du bassin étroit en cul-de-sac. Pour les opérations de déchargement-chargement, pas de problème !
Les pilotes (français !) montés à bord ont appelé quatre remorqueurs de bonne puissance qui ont commencé par tirer de toutes leurs forces sur le côté tribord pour faire riper le navire jusqu'au milieu du bassin. Puis, mise en route du moteur principal du bateau en marche arrière, escorté des quatre remorqueurs qui veillent à le maintenir dans l'axe. Il arrive alors à un élargissement circulaire de 450m de diamètre et, poussé d'un côté, tiré de l'autre par ses remorqueurs, il entame une danse qui va l'amener tête à queue dans le sens de la sortie ! Oh! Ce n'est pas une danse endiablée, sur un rythme étourdissant ! Ce n'est pas le genre de la maison ! On pourrait plutôt parler d'une valse lente, très lente ! ... ou d'une figure de cirque avec un animal géant, genre éléphant tournant sur son ballon !
Le tout, dans une douceur impressionnante, sans le moindre à-coup, toujours dans l'ambiance feutrée de la passerelle ; les pilotes ont l'œil rivé sur les écrans où l'on voit le navire tournant sur lui-même, répondant à leurs ordres ! Est- ce une image de la réalité ou un jeu vidéo ?
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