dimanche 13 octobre 2013

7 Octobre La mangrove

bébé palétuvier









 Le long des côtes protégées par la barrière de corail, un monde entre la mer et la terre, entre le salé et le doux, entre l'oxygène et le méthane s'est installé.
Les palétuviers rouges sont les seuls végétaux capables de vivre dans ce milieu gorgé de sel et de résister aux vents parfois très violents de la région. Ils plongent leurs rhizophores dans la vase et finissent par constituer
de véritables récifs de bois, au milieu desquels on peut parfois se faufiler !
La graine chez le palétuvier reste sur son arbre au lieu de tomber pour germer (elle se noierait !), et, ainsi accrochée, elle pousse jusqu'à être un petit arbre de 40 cm ; celui-ci se décroche alors, se plante dans la vase sous son propre poids et commence sa vie. Il peut aussi flotter verticalement dans l'eau si celle-ci est trop profonde et, dérivant au gré des vents et des marées, se poser sur la vase un peu plus loin. Ainsi naît un nouvel îlot isolé au milieu de la mer.

6 Octobre Le jardin de Deshaies

Dans le Nord de Basse-Terre, à Deshaies, a été créé sur l'ancienne propriété de Coluche, un magnifique jardin botanique. A part quelques grands arbres déjà en place, l'ensemble des végétaux et la composition du parc ont une quinzaine d'années. Il faut vraiment être sous les tropiques pour voir une telle luxuriance, contre laquelle une armée de jardiniers se bat chaque année en taillant, coupant, élaguant, voire arrachant, branches, herbes et rejets !

6 Octobre La maison de Coluche
















La plus grande partie des maisons de l'île, et des régions tropicales en général, n'est pas fermée. Seules les chambres ont des cloisons complètes. Les ouvertures n'ont bien souvent pas de vitres, seulement de très élégantes claustras. La partie séjour et pièce à vivre est totalement ouverte, avec éventuellement des baies vitrées légères. La couverture protège de la pluie et du soleil sans aucunement prétendre isoler de la température extérieure. Tout l'art consiste à orienter la construction pour que les alizés la ventilent en permanence, créant un courant d'air rafraîchissant.
Nous sommes ici dans la "Maison de Coluche", que celui-ci avait fait construire sur une immense propriété de 80 ha. Week-end de rêve !



4 Octobre Le pain de sucre

Pendant deux jours, la plage du Pain de sucre à Terre-de-Haut sur l'île des Saintes a été notre plage privée devant notre gîte, dans la forêt.
C'est la basse saison : nous étions seuls. Au mois de février, 200 personnes se pressent au même endroit, au touche-touche, paraît-il !
Cet endroit est surnommé "l'aquarium", à cause des très nombreux petits poissons de couleur que l'on peut observer dans ses eaux calmes et protégées. Nous avons passé de longs moments dans l'eau avec masque et tuba !

3 Octobre Les bruits de la nuit

Avec la tombée de la nuit et l'humidité qui l'accompagne, des milliers d'insectes, de grillons, de grenouilles minuscules craquettent, stridulent, coassent, sifflent, dans un mélange assourdissant qui finit par faire un accord d'harmoniques familières.
Ce fond sonore très présent ne gêne pas du tout le sommeil !
Beaucoup de Guadeloupéens nous ont confié que le silence nocturne de la métropole les mettait mal à l'aise, voire les angoissait.

30 Septembre Le Ti punch

Un bout de citron vert, deux cuillerées de sucre de canne, le tout consciencieusement pressé et mélangé pour faire un sirop onctueux, le rhum est ensuite versé avec délicatesse ...... c'est décidément très bon ! 
Dans le petit restaurant de Marie-Galante, le rhum titrait 59° !
Nous avons finalement acheté une bouteille de rhum, un citron vert et du sucre pour nous faire partout et à tout moment un petit remontant !

28 Septembre - 8 Octobre Nos amis installés à Baie-Mahault

Laurent et Carole nous ont accueillis pendant 10 jours avec beaucoup de chaleur. Ils nous ont fait découvrir leur île avec des yeux de résidents et non de touristes de passage.
Leur grande maison de Baie-Mahault nous a servi de base à toutes les excursions

25 Septembre Le requin

Ce n'est pas à la Réunion que nous l'aurons vu, mais à la Guadeloupe ! A l'aquarium de Pointe-à-Pitre, il est vrai !
Dans la vraie mer, un masque et un tuba ont permis à Pierrette de presque caresser un barracuda de 1,20 m et de nager avec les tortues ! Pendant ce temps-là Philippe apprenait toujours à ne pas respirer d'eau ni avaler d'air dans un mètre d'eau en bordure de plage !
Cela allait tout de même beaucoup mieux à la fin du séjour !

23 Septembre Le Créole Beach

Un resort dans le secteur touristique de l'île sera notre base pendant la semaine de travail de Philippe. Digne d'une brochure de publicité pour un voyage idéal "all inclusive"!
Nous ne bouderons pas pendant quelques jours le plaisir de cocktails dans une ambiance piano-bar tamisée, ni les bains le matin tôt avant le  petit déjeuner pantagruélique !

vendredi 11 octobre 2013

Guadeloupe, le 23 Septembre

Les missions de Philippe nous mènent à la Guadeloupe, pour deux grandes semaines.
Après la Réunion, montagne tournant le dos à la mer qui l'entoure sévèrement, voilà une île qui s'ouvre totalement sur une mer chaude et accueillante pour donner des paysages qui nous semblent connus depuis toujours !

dimanche 22 septembre 2013

Forêt de Bébour, 8 Septembre

C'est totalement conforme au décor imaginé dans nos rêves d'enfants !
Il n'est pas question de s'écarter du sentier dans la forêt primaire dense, humide, marécageuse, entrelacées de lianes et de différents niveaux de végétation. Les fougères arborescentes sont parmi les plus spectaculaires de ces plantes tropicales.

Saint Pierre, le 16 Septembre


Anne-Laure, notre nièce, s'est installée à la Réunion il y a 3 ans avec sa fille Clara de 14 ans.  Elle est associée comme infirmière libérale avec une créole. 
Pour rien au monde, elle ne repartirait, séduite par la sérénité et la cordialité de la vie réunionnaise. Clara est totalement a l'aise au collège, avec ses camarades créoles, z'arabes, z'oreilles, indiens, chinois, maoris, malbars ! 

samedi 21 septembre 2013

Sain-Leu, le 6 Septembre



Avec Florence, nous n'avons pas seulement passé d'excellentes soirées tous les trois !
Dans la journée, nous nous rendions dans les sociétés d'aménagement et de construction de l'île pour y faire de l'analyse financière et y rencontrer un tas de gens très intéressants. Ces multiples discussions, d'abord très professionnelles mais qui pouvaient dériver sur des terrains plus personnels, dessinaient petit à petit un tableau de l'île, avec une population dont les parcours individuels sont très divers et donnent cette ambiance multiculturelle et de grande tolérance.

Saint Leu le 5 Septembre


C'est l'hiver, nous dit-on de tous cotés...
mais au Conservatoire des Mascarins, sur les hauts de St-Leu, la végétation de l'ile montre sa variété et sa profusion. Toutes les petites fleurs ne sont pas fanées...

Saint-Leu le 4 Septembre

Au premier-plan, un crâne dégarni, puis un écran d'ordinateur. Derrière, la piscine de l'hôtel Iloha à Saint-Leu de la Réunion, et, tout-à-fait au fond, l'océan Indien et sa ligne d'horizon. Est-ce vers ce lointain qu'il laisse aller son regard, ou est-il concentré sur Excel ?
Ces trois semaines à l'île de la Réunion avec Pierrette mêlent ainsi mission d'audit et conseil dans les sociétés d'aménagement de l’île, découverte des populations et  randonnées dans les "hauts".

Saint André, le 31 Août

Les gares routières ! Nous connaîtrons presque tous les horaires des lignes de l'île, la route de la côte, la route des plaines, et les petites dessertes des ilets enclavés au bout de ravines encaissées !
Les distances sont courtes, les temps sont longs !

Piton de la Fournaise, le 1er Septembre



Le cratère s'est effondré en 2007, jusqu'à 300 m de profondeur. On aperçoit encore les fumées depuis la dernière mini-éruption de 2010.
Le volcan, c'est l'identité de l'île et de ses habitants. Si tous les réunionnais ne se promènent pas souvent dans les "hauts", en revanche ils sont tous allés voir le volcan, surtout quand il commence à faire le méchant, en coulant près des villages du Sud-Est et en coupant "la" route.

Gite du volcan, 1er Septembre 5h du matin

23 Août : 20 jours à la Réunion


En 2011, le piton de la Fournaise nous était resté caché, par la pluie et le brouillard. Aujourd'hui, nous tentons à nouveau le sommet, c'est-à-dire le bord du cratère, en partant très tôt, avant les nuages ! Ambiance calme et dégagée : cette fois sera la bonne !