Ce qui frappe dans les foules indiennes, ce sont les couleurs des tenues féminines, et surtout des saris... Vives, chatoyantes, voire somptueuses quand la soie est tissée de doré, les couleurs illuminent les draperies de soie, de coton, ou de modestes synthétiques ...
Élégance de cette ligne de biais en bas du drapé, qui croise les plis du devant, monte le long de la jambe gauche, s'enroule autour du corps sous le bras droit et va, après avoir couvert la poitrine, se reposer sur l'épaule gauche laissant le long pallu flotter dans le dos.
Fluidité des tissus, chatoiement de tous ces plis, grâce des tailles menues aperçues entre le très court corsage et la ligne du jupon, les jeunes indiennes sont belles comme leurs déesses!
À propos du choli, le corsage assorti porté sous le sari, les statues des temples montrent que l'usage en est récent, ( encore un coup des Anglais dit-on )
Vu de l'intérieur, entre 5 et 9 mètres ( sur 1m,10 de large) de tissu fluide drapé autour du corps, ça fait un peu emballage de luxe... heureusement il y a le jupon assorti dans lequel on coince les plis du devant, le choli et surtout ... les épingles de sûreté ! ( mais bien des femmes n'y ont pas recours...)
Côté avantages, en plus de l'esthétique, il n'y a pas de taille, ça va toujours, ça s'hérite même et s'accumule dans le vestiaire des élégantes...
Côté embêtements, ça risque de traîner un peu par terre ( et par terre, en Inde... ), il faut le rajuster et le vérifier souvent, on ne peut pas courir, ni faire du vélo, mais en amazone à l'arrière d'une moto, les drapés dans le vent, quelle classe!
Pierrette
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