dimanche 26 janvier 2020

Sécurité criminalité

Le 25 janvier
À Bogota, le taxi nous dépose devant la porte de l'immeuble de Marcella, une adhérente de notre association SERVAS qui nous a invités à prendre le café.

Grande porte vitrée que l'on pousse et qui résiste ! Au fond du hall, on aperçoit un gardien derrière un comptoir qui nous demande en criant presque : "A donde van ? " "Marcella, appartement 601"
"Su nombre ?" "Philippe" (C'est plus simple que Gouyou Beauchamps)
Il prend son téléphone, dit vraisemblablement quelques mots à Marcella, acquiesce à la réponse qui semble le rassurer et déclenche l'ouverture de la porte de l'immeuble. Nous rentrons et nous dirigeons vers l'ascenseur. « Venez là ! » nous dit le gardien sans rire du tout, en nous désignant un grand cahier sur son comptoir. « Écrivez ! Nom prénom numéro de passeport ! »
Banderole sur la mairie de Bogota appelant à la paix et la réconciliation 
Notre examen doit être réussi puisqu'alors il nous désigne l'ascenseur en nous précisant « piso 3 ».
Marcella nous accueille avec entrain ! Au bout de quelques minutes de discussion, nous lui faisons part de notre étonnement devant la rigueur de la surveillance et le filtrage de l'accès à son appartement ! Manifestement elle ne voit pas ce qui peut nous surprendre ! Pourtant, depuis le début de notre voyage en Colombie, il y a un mois et demi, nous ne nous sommes jamais sentis en danger !
Un peu plus tard, elle nous explique qu'elle a déménagé récemment dans cet appartement situé à 10 mn à pied de l'université où elle suit ses cours. Elle pensait y aller à pied pour faire de l'exercice. Impossible : le chemin est trop peu fréquenté, et le risque de se faire détrousser par des voyous avec des couteaux est trop grand ! Obligation de prendre le bus ! Et si celui-ci, à certaines heures, ne passe pas suffisamment près de chez elle, trois policiers l'accompagnent à son appartement !

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