jeudi 9 janvier 2020

Cartagena de Indias



Il en faudrait beaucoup pour atténuer la magie de ces syllabes éclatantes, glorieuses, ensoleillées...
Beaucoup plus que la chaleur écrasante, les foules de touristes de la haute saison et les rabateurs et harceleurs habituels ...






Quel plaisir de flâner dans le quartier de Getsemani, où nous logeons, grignoté par les hostales et les restaurants mais populaire et accueillant, explosant de musique, de déambuler dans le superbe centre historique, bien à l'abri des vagues et des pirates dans ses remparts et bastions...

Nous nous promenons dans un livre d'histoire et sur une carte de géographie et tout se télescope... Là-bas, derrière le couchant, les grandes îles Caraïbes, Cuba, la Jamaïque, mais aussi Portobello, que nous avons admirée il y a trois ans au Panama... Et là-bas, bien plus loin, les rivages d'Europe et d'Afrique d'où tant de violences et de drames ont débarqué...


Peut-être même ces Messieurs de Saint-Malo ont-ils contribué à financer les attaques des Corsaires de Louis XIV venus jusqu'ici défier les murailles espagnoles, et narguer les Anglais ?

Et ici, sur les remparts, à peine sortis du musée de la marine, plein de maquettes de batailles navales, nous sommes dans une ville rêvée, guettant sur la mer vide et agitée par le grand vent le fantôme de tous ces navires pour qui Cartagene était la perle des Caraïbes, le centre du commerce du Nouveau Monde et la porte d'entrée de l'Amérique du Sud et de ses trésors...

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