mardi 3 février 2015

Revenons à nos moutons !

30 janvier

Le fil conducteur du voyage est le Mékong ! Où est-il donc passé depuis que nous sommes montés vers le Nord, le long de la Nam Ou ?
Tout d'abord, nous avons redescendu cette vallée d'un coup de minibus jusqu'à Luang Pra Bang où nous l'avons retrouvé là où nous l'avions laissé !
En aval de cette ville, le trafic fluvial est devenu quasi inexistant depuis que les routes se sont améliorées. Nous avons donc pris le bus pour Vang Vieng, au milieu des montagnes, puis pour Vientiane, la capitale au bord du Mékong.
Le lit du fleuve est à cet endroit extrêmement large et disproportionné par rapport au débit, au moins pendant la saison sèche. De ce fait le front bâti est très loin de l'eau ; la capitale n'est pas franchement au bord du fleuve, qui constitue une vraie barrière puisque de l'autre côté c'est la Thaïlande !
Quelques jours plus tard, la descente le long de la vallée du Mékong s'est poursuivie en bus de nuit, un sleeping bus de luxe !, qui devait nous laisser à 1h30 du matin à Tha Kehk. La panne est survenue au bout de deux heures de route. Le bus de remplacement est arrivé 6 heures plus tard.

A huit heures du matin nous étions donc à Tha Kehk, à nouveau au bord du grand fleuve, cette fois majestueux, à la fois calme et puissant, gonflé des innombrables affluents qui l'ont rejoint tout au long de son cours : la Nam Tha, la Nam Kane, la Nam Ou, la Nam Song, et toutes les autres Nam!
Il fait ici aussi frontière avec la Thaïlande, mais, même s'il n'y a pas non plus de pont, il n'apparaît pas comme une rupture. Il provoque au contraire une attirance à laquelle la ville n'a pas résisté, y installant ses petits restaurants, sa promenade et ses marchands de rue. 

A partir de Tah Kehk, à nouveau nous faisons une légère infidélité au fleuve, avec une incursion de quelques jours dans les montagnes de l'est, toujours des karsts aux formes étonnantes couverts de jungle. 

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