19 Mars
Il nous met en contact avec un adhérent de SERVAS, notre association de voyageurs, qui nous attend à 17h chez lui ; il devrait pouvoir nous dépanner. Après une bonne heure de marche et de métro, nous atterrissons dans un quartier périphérique, au pied d'un immeuble, disons, "défraîchi" ! Le gardien nous emmène par un ascenseur dont lui seul connaît le fonctionnement, au deuxième étage chez notre hôte. Un monsieur de notre âge, en dhoti, nous ouvre. Dans la pièce à vivre, il nous offre un café pendant que ses deux enfants rentrent du travail. Atmosphère étrange dans cet appartement où cet homme, veuf depuis 6 ans, vit épisodiquement avec son fils et sa fille, pourtant mariés tous les deux, mais dans des histoires compliquées avec leurs conjoints. Au bout d'un petit moment, nous émigrons dans sa chambre pour que les enfants puissent se planter devant la télévision.
Après un rapide dîner au restaurant du coin, il nous installe pour la nuit dans sa chambre, sur le carrelage avec une petite natte. Lui se met sur le divan du salon. Sa fille est rentrée chez elle, son fils est dans la deuxième chambre.
Bangalore, le 17 Mars, 7h du matin
"C'est la gare la plus commode pour rejoindre le centre ville", nous ont dit nos voisins de couchettes en se réveillant après une bonne nuit dans le train Coimbatore-Bangalore.
Nous voilà donc au petit matin, avec nos gros sacs, devant une petite gare inconnue, dans cette mégalopole de plus de 10 millions d'habitants ! Pour aller où ? Nous ne savons pas ! Adithia, le neveu de Prasanna qui doit nous accueillir, n'a pas répondu à nos deux derniers mails !
Nous voilà donc au petit matin, avec nos gros sacs, devant une petite gare inconnue, dans cette mégalopole de plus de 10 millions d'habitants ! Pour aller où ? Nous ne savons pas ! Adithia, le neveu de Prasanna qui doit nous accueillir, n'a pas répondu à nos deux derniers mails !
Pierrette l'appelle à 9h : il n'a pas pris ses mails, il a oublié, .... bref il n'est pas là mais il va nous trouver une solution !
Le lendemain, petit déjeuner indien sur les genoux, avec le café et le frichti de pommes de terre : il n'y a pas de table dans la pièce !
Notre hôte est un brahmane (la plus haute caste, ce qui est indépendant du niveau social), très traditionnel et très croyant ; il est comptable retraité. Il est gentil comme tout. Conformément à la tradition, son fils et sa belle-fille vont venir habiter chez lui dans un mois, lorsque celle-ci aura changé de travail !
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