C'est sous une pluie battante que le bus quitte la grande gare de Jinghong, grande ville moderne, pimpante, clinquante ... mais où souvent les porches ouvrent sur des cours inavouables, les rideaux de fer sur des monceaux de marchandises en désordre et où les trottoirs se couvrent de petits étals ou grills á même le sol.
La richesse s'étale, ici comme ailleurs, mal partagée...
La richesse s'étale, ici comme ailleurs, mal partagée...
Après de longs kilomètres de banlieues où les tours n'en finissent pas de pousser les unes contre les autres, après les rangées de camions venus vendre à même la bâche arrière les ananas ou les légumes des villages alentour... c'est la campagne. Et le filet gris de la belle route chinoise se faufile entre les collines, couverture d'hévéas préparant leur automne, virant au jaune vers les cimes, bouquets de bambous et de bananiers et au fond des vallées la marquetterie des terrasses et des petits jardins...
Et c'est la frontière, marbre et inox côté chinois, plus modeste côté laotien...
A partir de là, davantage de pauvres cabanes en bambou au toit de palmes et de plantations en désordre, la pauvreté se révèle encore davantage sous la pluie tambourinante; et quel rappel historique que ces bornes blanches et rouges installées par les français !
A la nuit déjà tombée, et la pluie toujours tombante, nous voilà à Luang Nam Tha, où après quelques refus ( full! ) nous nous installons dans une vaste chambre au standing spartiate... pas d'eau chaude, mais au moins ici Google est débloqué et nous allons pouvoir avoir des éclaircissements sur les consternants événements de France...
Pour la suite, on avisera demain...!
Je rêve ou vous vous êtes pris en "selfie" ?
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