22 janvier
Les champs dans la campagne sont toujours gagnés sur la jungle. Traditionnellement, les Laotiens défrichent à la main, avec des outils très simples, pioches, pelles et l'aide de quelques buffles. Cela donne des cultures d'aspect un peu brouillon, qui semblent perpétuellement envahies de mauvaises herbes.
Le coton, le tabac, le houblon, sont ainsi cultivés dans de très petites exploitations. Les surfaces ne sont plantées qu'une fois tous les cinq ans, et sont laissées en jachère le reste du temps. Les rizières sont beaucoup mieux entretenues, faisant l'objet d'une récolte par an.
La campagne change d'aspect lorsque les Chinois décident d'investir au Laos ! Défrichage radical avec des engins de chantier respectables, creusement de bassins pour l'arrosage, construction de routes et de réseaux d'irrigation, couverture des sols en polyane, édification de serres pour les semis.... La jungle n'a qu'à bien se tenir ! Les nouvelles terres fertiles doivent donner à la hauteur de l'énergie que l'on a mis à les gagner.
Évolution brutale de l'agriculture vivrière vers le travail salarié pour le compte d'entreprises étrangères ! On ne peut s'empêcher de faire le parallèle avec la colonisation !
Les champs dans la campagne sont toujours gagnés sur la jungle. Traditionnellement, les Laotiens défrichent à la main, avec des outils très simples, pioches, pelles et l'aide de quelques buffles. Cela donne des cultures d'aspect un peu brouillon, qui semblent perpétuellement envahies de mauvaises herbes.
Le coton, le tabac, le houblon, sont ainsi cultivés dans de très petites exploitations. Les surfaces ne sont plantées qu'une fois tous les cinq ans, et sont laissées en jachère le reste du temps. Les rizières sont beaucoup mieux entretenues, faisant l'objet d'une récolte par an.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqbpBesXscIlnfFU5bvXYUTsptkOXZRNTalIx0nbbBYr_h9kzNVYF47TAELlladtsj0NVxndEXKRlUKReApqIDxWjMAYCPcfAE-WqMeMezFGlGQSFJ8RJ_RraocAn0Xr7TvSq2d7w0kIo/s320/blogger-image--1287277083.jpg)
Et les laotiens dans tout cela ? Les villageois travaillent sur ces exploitations comme salariés, encadrés par des responsables chinois.
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