mercredi 9 mars 2016

Forêt sèche

Pour la première fois de notre voyage, nous découvrons une forêt sèche. Après la forêt de nuages, la forêt humide, voire les marécages, la forêt du Darien n'a d'eau que dans les petits rios qui la traversent.

Son sol est craquelé de la sécheresse qui se prolonge, les chaussures font un bruit énorme dans l'épais tapis de feuilles mortes dont la consistance et les énormes dimensions ralentissent la décomposition. Ce n'est vraisemblablement qu'avec la saison des pluies que l'humus fera son apparition. 
Oscar, notre guide 
L'altitude est proche de celle de la mer. La latitude se rapproche de celle de l'Equateur. Est-ce pour ces raisons ou du fait d'équilibres météorologiques différents, la chaleur se fait accablante. Sous la couverture des grands arbres, l'air est comme bloqué.
La marche se fait à l'ombre, mais une ombre torride, poisseuse, collante, le soleil ne plombe pas sur la tête, la chaleur prend le corps partout, se faufile, la sueur pique les yeux.
Il vient un moment où nous ne luttons plus contre ces agressions, où nous les acceptons, comme à l'inverse lorsque la mer nous enveloppe avec délice après la première sensation de froid que l'immersion procure. Alors, ce nouvel équilibre trouvé, nous pouvons poursuivre le chemin.

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