Panamá, le retour

Depuis le 24 février, Panamá City nous a servi de base pour rayonner dans le pays, aux San Blas, au canal, au Darien, .... Au total, nous y aurons passé dix nuits ! Nous nous y sentons presque chez nous, à chaque fois que nous rentrons !

Portobello

11 mars

Portobello est un des rares endroits d'Amerique Centrale où l'histoire est visible. C'est aujourd'hui un tout petit village sur une baie abritée de la côte atlantique, un peu à l'est de l'entrée du canal.

Pijibasal

6-8 mars

Des indiens emberas nous ont accueillis 3 jours dans leur village de Pijibasal. Ils ont construit une grande maison sur pilotis au centre du village, pour les invités.

Au bout du rêve

"Ton pays pour moi c'est l'oreille cassée !", lui dis-je.

L'oreille cassée (bis)

Mystère autour du fétiche arumbaya !

Après avoir traversé d'immenses forêts, franchi de hautes montagnes, nous avons remonté des jours et des jours le fleuve Chucunaque. Nous avons retrouvé le fétiche chez les indiens embaras !

6 eme sens

Toucan 

7 mars 

Poisseux jusqu'aux os, ruisselant de sueur, nous grimpons lentement dans la grande forêt où pas un souffle ne vient tempérer la lourde chaleur de la mi-journée. Deux indiens emberas nous guident. 

Aigle Harpie

6 mars

Cet après-midi, le chef du village de Pijibasal, nous emmène voir le nid de l'aigle Harpie. Ce rapace vit exclusivement au Darien, au Venezuela et au Brésil. Il est la fierté des habitants de la région qui en prennent soin comme de leur enfant !

Forêt sèche

Pour la première fois de notre voyage, nous découvrons une forêt sèche. Après la forêt de nuages, la forêt humide, voire les marécages, la forêt du Darien n'a d'eau que dans les petits rios qui la traversent.

Contrôles

Michel Puech, notre fixer dans le Darien, nous a organisé une expédition au Rancho Plastico, un campement du parc national pour les rangers chargés du suivi des léopards. Il a préparé toutes les autorisations.

Trafic

Le Darien est impénétrable mais pas pour tout le monde ! Cette grande région, à cheval sur le Panamá et la Colombie, ne possède pas de frontière avec douane officielle. Des passeurs font payer les yeux de la tête à des migrants de toute l'Afrique noire qui remontent de l'Equateur par la Colombie pour les guider dans la forêt.

Michel

4 - 10 mars

Michel est un français installé au Panamá il y a 35 ans. Passionné du Darien, il l'a parcouru en tout sens ; il est connu là -bas comme Michel ou "el frances" !

Rio Chucunaque

5 mars

Nous avons trouvé un guide, Oscar, une pirogue avec son piroguier et son aide, des vivres, des armes (un lasso), pour remonter le rio Chucunaque jusqu'au village embera.

L'oreille cassée

4 mars

Vous ne nous entendrez plus !
Il n'y aura plus de communication pendant une semaine !

Nous nous enfonçons dans la forêt vierge avec les indiens emberas, dans la région du Darien. C'est à la frontière entre le Panamá et la Colombie, là où la route panaméricaine allant de l'Alaska à Ushuaia s'interrompt sur 500 km : impénétrable !

À bientôt j'espère !

Canal

2 mars

La ville de Panamá nous a beaucoup séduits. Mais Panamá, c'est d'abord pour nous le fameux canal ! Un rêve français en 1880 !

La Licorne

J'ai découvert l'épave de la Licorne ! Un galion plein d'une cargaison de rhum est venu s'échouer à proximité d'une île des Caraïbes pour permettre d'en sauver l'essentiel ! Véridique !

Langouste

Les San Blas, c'est le pays de la langouste ! Alors, quitte à en profiter, on y va carrément !

Paradis tropical

26 février - 1er mars 

L'archipel des San Blas correspond à l'idée du paradis que l'on nous propose en Occident : cocotiers penchés sur des plages de sable blanc d'une finesse de poudre, vagues se brisant sur la barrière de corail pour laisser la mer mourir doucement dans des variations de bleus à dominante turquoise, chaleur de soleil tropical pondérée par une petite brise ...